Le background n'est pas obligatoire quoi qu'il est grandement conseillé. Vous pouvez tout à fait poster celui que vous avez rédigé lors de la création du personnage au panel du serveur. Ce sera déjà un très bon début si vous avez envie de poursuivre quelques chapitres.


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Etant en première littéraire et ayant l'habitude de lâcher de bons gros commentaires expressifs, j'ai décidé de mettre mes capacités à votre profit pour vous apprendre comment réaliser un background ATTIRANT et INTÉRESSANT.


1. Laissez vous inspirer par ce qui se passe, se dit autour de vous sur le thème suivant: la vie dans un quartier défavorisé:
Vous pouvez par exemple vous documenter par le biais de gangland, les plus bilingues d'entre vous liront les nouvelles locales, avant de commencer votre histoire vous devez placer son décor et j'ai une technique pour que vous vous en rappelez, les 3 W.

WHERE? (ou commencera votre histoire)
WHO? (qui sera le personnage principal de votre histoire?)
WHAT? (pourquoi votre personnage est ici? Naissance?)

L’intérêt de placer le décor en avance vous permettra de faire évoluer votre personnage dans un cadre réaliste.

Choisissez le locuteur de votre histoire. La plupart des nouvelles sont écrites à la première personne, à la deuxième ou à la troisième personne. On peut les mélanger, mais si vous êtes débutant, tenez-vous-en à une seule personne. Voici les 3 points de vue qu'on peut adopter :


  • le récit à la première personne. Le sujet se raconte directement et utilise donc le « je » pour parler de lui. « Je n'ai jamais dit cela à qui que ce soit » est un exemple d'écriture à la première personne. Prendre la première personne est idéal si vous voulez coller étroitement à la pensée d'un personnage, mais ça peut être un facteur limitant si le point de vue de ce personnage est trop étroit. Par contre, la première personne est plus facile à manier quand on débute.
  • le récit à la troisième personne. La troisième personne, c'est quand vous écrivez sur un personnage en utilisant « il » ou « elle », un point de vue extérieur en somme ! Cela donne une rédaction du genre : « Il repartit sans se retourner ». Avec la troisième personne, l'auteur peut être très proche de son personnage, mais il peut aussi prendre de la distance.
  • le récit à la deuxième personne du singulier ou du pluriel (politesse). La deuxième personne permet de s'adresser directement au lecteur, avec des pronoms comme « vous » ou « tu ». Ce mode permet d'impliquer fortement le lecteur, mais il faut faire attention, car ça peut être une arme à double tranchant. Délicat à manier !


2. Mettez en place l'intrigue. Tout roman, toute nouvelle se doivent d'avoir une intrigue qui captive le lecteur, l'amenant à se demander ce qui va se passer par la suite. Intrigue ne signifie pas forcément que votre histoire est centrée sur un meurtre, un complot ou une course-poursuite. L'intrigue incite le lecteur à aller plus loin dans la lecture, on parle aussi de ressort du roman. L'histoire peut tourner autour deux personnes qui parlent autour d'un café : il peut y avoir une intrigue ! Bien sûr, chaque nouvelle est différente, mais voici quelques-uns des éléments de base d'une nouvelle :

  • L'accroche : elle se situe au début de la nouvelle. Le lecteur fait connaissance avec les personnages principaux, le décor, l'intrigue. Cependant, certaines nouvelles commencent en plein milieu de l'intrigue et l'auteur fait ensuite un flashback pour comprendre la situation première.

  • L'intrigue ou la clé du succès d'un livre : Il faut trois ingrédients pour faire une belle nouvelle : une bonne histoire, une bonne histoire et …une bonne histoire, sans quoi le lecteur n'aura pas envie de poursuivre la lecture, quel que soit le style ! Chaque nouvelle, chaque roman ont besoin d'un ressort, dramatique (une femme doit choisir entre sa famille et son travail) ou pas (deux amis se retrouvent après 20 ans de séparation). La nature de l'intrigue importe peu finalement - ce qui compte, c'est que le lecteur se sente interpelé par ce qui se passe !

  • La chute : tout bon roman doit avoir une fin, quelle qu'elle soit ! Toutes les nouvelles n'ont pas une fin claire et nette, elle peut rester en suspens ou au contraire avoir une fin dramatique ou heureuse. Dans le premier cas, soit le lecteur reste sur sa faim, soit il imagine la suite. Dans le deuxième cas, vous avez ce qu'on appelle un « bonbon », c'est-à-dire une histoire bien fignolée avec un début, un milieu et une fin.


3. Étoffez vos personnages. Votre histoire doit comporter un ou plusieurs personnages que les lecteurs doivent accepter de suivre, quand bien ils seraient odieux ou insignifiants. Vous pouvez leur donner de la « chair » de différentes façons, toutes sont valables. Voici comment on peut brosser le portrait d'un personnage :
Faites-les parler ! Un dialogue ou un monologue permet d'en apprendre beaucoup sur les intentions d'un personnage - surtout si le dialogue ne correspond pas à ce qu'il pense.
Faites-les agir ! Est-ce que votre personnage est quelqu'un de ponctuel ou au contraire, mène une vie de « bâtons de chaise » ? Chacune des leurs actions, petites ou grandes, vous permet de construire vos personnages.
Décrivez leurs aspects physiques ! A-t-on affaire à quelqu'un de tiré à quatre épingles, quand il va au supermarché ou a-t-il toujours un rire moqueur quelles que soient les circonstances ? L'apparence physique d'un personnage peut révéler son état mental.
Montrez comment votre personnage vit en société ! Est-il maladivement timide ou au contraire, autoritaire au point que tout le monde autour de lui a peur d'ouvrir la bouche ? Est-il sympathique avec les serveuses parce que sa mère était elle-même serveuse ou au contraire, est-il odieux avec elles, car récemment une serveuse lui a brisé le cœur ? Le fait de décrire le comportement d'un personnage vis-à-vis de ses contemporains en dit long sur son vécu.


4. Évitez certains pièges inhérents à l'écriture des nouvelles. Certes, il n'y a pas de règles absolues qui font qu'on va écrire une bonne ou une mauvaise nouvelle. Pourtant, il est possible d'éviter certaines erreurs faites par les écrivains en herbe. En voici quelques-unes :
Évitez « d'engloutir votre lecteur sous des détails dès le départ ». Dans l'introduction, ne noyez pas votre lecteur par une foule de détails. Si au bout de trois pages, vous n'avez pas planté le décor et lancé l'action, votre lecteur fermera le livre.
À la fin, ne cassez pas la magie de l'histoire avec des chutes loufoques, du type « voilà l'histoire de notre extraterrestre » ou « cette histoire n'est pas vraie en fait ».
Faites sobre. Il n'est pas nécessaire d'utiliser une langue soutenue ou codifiée juste pour faire bien. Bien sûr, si c'est utile à votre histoire, vous pouvez le faire (faire parler pointu des nobles dans leur château), mais le plus souvent, un style correct avec un vocabulaire précis suffit.
Évitez d'en faire trop. Une belle narration, des non-dits suffisent aux lecteurs pour comprendre. Il est inutile de leur « mettre les points sur les i » avec des réparties du type : « Sam, si vous êtes âgé de vingt ans et que c'est votre deuxième année à Harvard ... » C'est le genre de remarque qu'on entend jamais dans la vraie vie, puisque les deux personnages se connaissent déjà !
Le fil directeur de l'histoire doit toujours rester visible. Tout lecteur devrait être à tout moment en mesure de répondre à la question « Où en est-on ? » Si un lecteur finit le récit et qu'il n'a rien compris, c'est que c'est raté.



Pour conclure, ne tapez pas votre background d'une traite, un écrivain perd 80% de ses capacités d'écriture quand il passe plus d'une heure à écrire, pensez-y.