I - PREFACE
La bande-son est importante pour mieux vous immiscer dans la scène.
Nous sommes le dimanche 22 juin dans le petit village de Westlake au Texas, l'horloge de l'église locale vient d'atteindre minuit, et pourtant les rues sont vides. La quasi-totalité des projecteurs sont éteint, les volets des différentes petites maisons qui bordent la cote sont fermées, toutes les radios locales et les ondes télévisées sont dirigées sur la finale du championnat de l'état.
Les seules lumières et soupçon de vie sont en effet celle émanant du stade de l'équipe de football lycéenne de la ville. Véritable arène ou onze hommes se battent pour la dignité de leur petite contrée, nous sommes dans le dernier quart de temps de ce match, la vie de ce stade est rythmée par les épaulières et les casques qui s'entrechoquent, par les mottes de terres valsant après chaque plaquage des linebackers.
Puis il vient à recevoir le ballon, alors il court, il court comme si il n'avait jamais couru à travers les rideaux défensifs, trois défenseurs tentent éperdument d’arrêter sa course folle mais il dépasse la end-zone et le stade explose.
Il s'écroule la respiration haletante. Il semble dire quelque chose d'a peine audible en mâchouillant son protège-dent. Ses coéquipiers se précipitent et il disparaît dans la foule s'agglutinant sur lui.
Le père de Travis Knight n'a jamais été plus qu'un vulgaire petit malfrat noyant les conséquences malheureuses de ses actes dans un verre de Rhum, bref ne perdons pas de temps sur l'unique adulte ayant régné sur le foyer mono-parental des Knight car il n'en vaut tout simplement pas la peine.
Travis n'a jamais été le parfait modèle dont les gens rêvait, il n'a jamais eu de petites-copines et n'a jamais voulu rester avec les personnes de son age. On peut dire que ce petit en avait déjà dans la caboche lorsqu'il posa son baluchon à Westlake. Travis fut très vite influencé par la rue et ce qu'elle lui offrait et il grandit automatiquement dans les traditions caractéristiques de ce peuple comme tout les jeunes noirs qui pullulait sur les bancs du lycée.
Le gamin comprendra très vite que sa mère n'aura pas les moyens pour l'inscrire dans une université afin qu'il puisse continuer ses études. Et puis, il n'avait pas besoin d'un père qui puisse lui rabâcher de travailler correctement à l'école, il considérait simplement qu'il posséderait un apprentissage scolaire en complément de celui que lui enseignait la rue, je vous épargnerais ses premières bagarres, son premier arrachage de sac et ses premiers lancers de pierre avec les gamins du quartier.
La voie que Travis n'avait jamais envisagé était-celle du football, à Westlake on parle football, on vit football et on vibre tous pour les Panthers du lycée Permian, équipe déjà mise en déroute par un ancien coach à la limite de la folie et des joueurs plus grassouillets qu'athlétique. Ce sport de brutes permettait à Travis de faire évader toute la rage qu'il avait en lui, suite au injustices de ce monde ou même l'apprentissage est coûteux, de ce monde ou les différences sociales sont grandes, de ce monde ou un jeune noir est prédestiné à vivre dans la merde toute sa vie, et de mourir par balle, qu'elle soit voulue ou perdue, j'oubliais que la mort naturelle ici c'était ça,
La chance qu'eut Travis a été de rencontrer les bonnes personnes au bon moment, notamment lorsque Joey Wilson, head coach de renommée nationale s'installa à Westlake, à vrai dire on pouvait déjà dire que Knight était très doué pour jouer au football et qu'il en avait fait sa raison de vivre quand il aura appris que les bourses sportives lui permettrait d'entrer en université.
Joey Wilson métamorphose l'équipe du lycée, il fait entrer Travis en tant que quarterback et étend sa propagande dans le quartier noir de la ville, là ou il est sur de trouver d'autre talent aussi prometteur que Knight, sa campagne est une grande réussite qui permettra au Panthers de Permian d'entrer dans la première division et de remporter le championnat d'état lycéen le 22 juin 2014.
Un concours de circonstances fera que Travis sera détecté par Cain Akecheta, un ex-taulard originaire de San Andreas reconverti dans le coaching des Cardinals à Los Santos et il a pour la première fois la possibilité d'offrir à sa mère une nouvelle vie, une nouvelle maison et vivre pleinement ce rêve américain, sauf que la vérité sera particulièrement troublante.
Je me levais dans la pénombre, l'intense pénombre qui était accompagné par les craquements tumultueux de mon lit. La cervelle comme une cocotte minute, les mains moites, les lèvres gercés. J'avais froid, même si la météorologiste avait annoncé 25 degré pour cette nuit. L'écran usé et pixelisé de mon réveil indiquait six heures du matin, c'était encore l'un de ces souvenirs élogieux qui ne cessait de germer dans mon esprit, Georgetown Projects était ma résidence assignée, j'étendais déjà mon lot de fréquentations sur Belmont et je ne tarderais pas à m'avancer dans quelque chose dont je ne m'en extirperais jamais.[/i]
Dernière édition par KNIGHT le Sam 28 Juin 2014 - 20:03, édité 5 fois
La bande-son est importante pour mieux vous immiscer dans la scène.
Nous sommes le dimanche 22 juin dans le petit village de Westlake au Texas, l'horloge de l'église locale vient d'atteindre minuit, et pourtant les rues sont vides. La quasi-totalité des projecteurs sont éteint, les volets des différentes petites maisons qui bordent la cote sont fermées, toutes les radios locales et les ondes télévisées sont dirigées sur la finale du championnat de l'état.
Les seules lumières et soupçon de vie sont en effet celle émanant du stade de l'équipe de football lycéenne de la ville. Véritable arène ou onze hommes se battent pour la dignité de leur petite contrée, nous sommes dans le dernier quart de temps de ce match, la vie de ce stade est rythmée par les épaulières et les casques qui s'entrechoquent, par les mottes de terres valsant après chaque plaquage des linebackers.
Puis il vient à recevoir le ballon, alors il court, il court comme si il n'avait jamais couru à travers les rideaux défensifs, trois défenseurs tentent éperdument d’arrêter sa course folle mais il dépasse la end-zone et le stade explose.
Il s'écroule la respiration haletante. Il semble dire quelque chose d'a peine audible en mâchouillant son protège-dent. Ses coéquipiers se précipitent et il disparaît dans la foule s'agglutinant sur lui.
Le père de Travis Knight n'a jamais été plus qu'un vulgaire petit malfrat noyant les conséquences malheureuses de ses actes dans un verre de Rhum, bref ne perdons pas de temps sur l'unique adulte ayant régné sur le foyer mono-parental des Knight car il n'en vaut tout simplement pas la peine.
Travis n'a jamais été le parfait modèle dont les gens rêvait, il n'a jamais eu de petites-copines et n'a jamais voulu rester avec les personnes de son age. On peut dire que ce petit en avait déjà dans la caboche lorsqu'il posa son baluchon à Westlake. Travis fut très vite influencé par la rue et ce qu'elle lui offrait et il grandit automatiquement dans les traditions caractéristiques de ce peuple comme tout les jeunes noirs qui pullulait sur les bancs du lycée.
Le gamin comprendra très vite que sa mère n'aura pas les moyens pour l'inscrire dans une université afin qu'il puisse continuer ses études. Et puis, il n'avait pas besoin d'un père qui puisse lui rabâcher de travailler correctement à l'école, il considérait simplement qu'il posséderait un apprentissage scolaire en complément de celui que lui enseignait la rue, je vous épargnerais ses premières bagarres, son premier arrachage de sac et ses premiers lancers de pierre avec les gamins du quartier.
La voie que Travis n'avait jamais envisagé était-celle du football, à Westlake on parle football, on vit football et on vibre tous pour les Panthers du lycée Permian, équipe déjà mise en déroute par un ancien coach à la limite de la folie et des joueurs plus grassouillets qu'athlétique. Ce sport de brutes permettait à Travis de faire évader toute la rage qu'il avait en lui, suite au injustices de ce monde ou même l'apprentissage est coûteux, de ce monde ou les différences sociales sont grandes, de ce monde ou un jeune noir est prédestiné à vivre dans la merde toute sa vie, et de mourir par balle, qu'elle soit voulue ou perdue, j'oubliais que la mort naturelle ici c'était ça,
La chance qu'eut Travis a été de rencontrer les bonnes personnes au bon moment, notamment lorsque Joey Wilson, head coach de renommée nationale s'installa à Westlake, à vrai dire on pouvait déjà dire que Knight était très doué pour jouer au football et qu'il en avait fait sa raison de vivre quand il aura appris que les bourses sportives lui permettrait d'entrer en université.
Joey Wilson métamorphose l'équipe du lycée, il fait entrer Travis en tant que quarterback et étend sa propagande dans le quartier noir de la ville, là ou il est sur de trouver d'autre talent aussi prometteur que Knight, sa campagne est une grande réussite qui permettra au Panthers de Permian d'entrer dans la première division et de remporter le championnat d'état lycéen le 22 juin 2014.
Un concours de circonstances fera que Travis sera détecté par Cain Akecheta, un ex-taulard originaire de San Andreas reconverti dans le coaching des Cardinals à Los Santos et il a pour la première fois la possibilité d'offrir à sa mère une nouvelle vie, une nouvelle maison et vivre pleinement ce rêve américain, sauf que la vérité sera particulièrement troublante.
II - BEAST MODE
<< Aujourd'hui messieurs, c'est pour moi un honneur de vous coacher.
Plus encore de vous accompagner dans cette bataille
Mais il y a un autre honneur qui vous sera décerné
Celui qui vient en réponse à cette question
Qui suis-je?
Je suis un champion
Je conquerrai ce qui n'a pas été conquis, je ne croirai pas en l’échec
Je croirai ce en quoi d'autres ont douté
Je me battrai toujours pour le respect, l'honneur et le prestige de mon équipe.
J'ai entraîné mon esprit et mon corps suivra
Qui suis-je?
Je suis un champion!
J'admettrai le fait que mes adversaires ne s'attendent pas à ce que je gagne
Mais jamais je ne baisserai les bras
Je ne laisserai pas la faiblesse m'envahir et je regarderai mes camarades ceux qui m'ont porté jusqu'ici
Qui suis-je?!
Je suis un champion!
J'irai sans reculer sur le champs de bataille
Je me remuerai, persévérerai et donnerai tout ce qui est en moi
Je progresserais sur ce champs de bataille par tout les moyens dont je dispose
Et une fois que j'y serai, j'y entrerai avec rage.
J'arracherai le cœur de mon ennemi et le laisserai gésir sur le sol
Parce qu'il ne peut pas m’arrêter!
QUI SUIS-JE?!
JE SUIS UN CHAMPION!
A mes cotés j'ai des camarades, des camarades qui du gros au gringalet sont avec moi!
Par le sacrifice, la sueur, les larmes et le sang
JAMAIS je ne les laisserai tomber! JAMAIS je ne laisserai un ennemi s'en approcher
Parce que mon adversaire ignore qui je suis
QUI SUIS-JE?!!
JE SUIS UN CHAMPION!
Personne ne s'opposera à moi, personne ne me défiera
Seule la foi changera mon univers
Elle a déplacé des continents, des pays et poussé l'homme sur la lune, et c'est elle qui me portera vers cette bataille.
QUI SUIS-JE?!!!
JE SUIS UN CHAMPION!
Défaite, retraite sont des mots que je ne connais pas, je ne comprend pas leurs définitions.
Aujourd'hui, sera ce jour, ni demain, ni la semaine prochaine mais maintenant, ici, chez vous, sous votre toit
QUI SUIS-JE!!
JE SUIS UN CHAMPION!
L'histoire se souviendra de moi et je n'aurai pas à devoir lui être redevable, je déterminerai qui je suis, j'écrirai mes propres louanges.
Personne ne me dira ce que je peux ou ne pas faire!
Jamais je ne rentrerai sur ce terrain sans avoir pu donner tout ce que j'avais
Tout ça car qui suis-je?!
JE SUIS UN CHAMPION!!!
QUI SUIS-JE?!
JE SUIS UN CHAMPION!
QUI SUIS-JE?!
JE SUIS UN CHAMPION! >> Cain Akecheta 27 juin 2014, Idlewood Cardinals Stadium.
Je me levais dans la pénombre, l'intense pénombre qui était accompagné par les craquements tumultueux de mon lit. La cervelle comme une cocotte minute, les mains moites, les lèvres gercés. J'avais froid, même si la météorologiste avait annoncé 25 degré pour cette nuit. L'écran usé et pixelisé de mon réveil indiquait six heures du matin, c'était encore l'un de ces souvenirs élogieux qui ne cessait de germer dans mon esprit, Georgetown Projects était ma résidence assignée, j'étendais déjà mon lot de fréquentations sur Belmont et je ne tarderais pas à m'avancer dans quelque chose dont je ne m'en extirperais jamais.[/i]
Dernière édition par KNIGHT le Sam 28 Juin 2014 - 20:03, édité 5 fois